Prothèses mammaires
Augmentation du volume par prothèses mammaires
L’augmentation mammaire propose d’accroître le volume d’une poitrine jugée trop petite grâce à l’implantation de prothèses mammaires.
L’augmentation mammaire peut être associée à un lifting mammaire si la poitrine présente une ptôse (poitrine tombante).
Les implants mammaires actuellement commercialisés sont remplis de gel de silicone cohésif.
Les prothèses sont de forme ronde et peuvent également être ergonomique pour un rendu encore plus naturel. Les prothèses anatomiques ont, à ce jour, été retirées du marché en France. Il existe un large choix d’implants, en volume, en largeur et en projection qui permet d’adapter à chaque patiente un choix de prothèses sur mesure.
Pour la mise en place des implants mammaires plusieurs types d’incisions sont possibles :
- Hémiaréolaire inférieure, à la limite entre la peau foncée de l’aréole et la peau plus claire du reste du sein
- sous-mammaire, cachée dans le pli sous le sein
Dans les deux cas, elles sont les plus discrètes possibles (4 cm dans le sillon sous mammaire).
Les implants mammaires sont positionnés soit devant le muscle (pré-musculaire) soit derrière le muscle (rétro-musculaire en dual plan).
Le positionnement est déterminé essentiellement en fonction de la morphologie de la patiente et du type d’implant choisi.
Les suites opératoires sont dans la majorité des cas très simples.
FAQ
Voici les questions les plus fréquentes que vous vous posez sur l’augmentation mammaire par prothèses :
Y a-t-il d’autres solutions que les prothèses mammaires pour augmenter la taille des seins ?
Oui. Il existe aujourd’hui le lipofilling mammaire qui permet de réinjecter sa propre graisse dans les seins mais l’augmentation de volume ne peut être que modérée et il faut souvent répéter l’intervention avant d’obtenir un résultat satisfaisant en terme de volume.
Parfois ces deux techniques peuvent être combinées (prothèses mammaires et lipofilling) afin de donner un résultat plus naturel au niveau du décolleté. C’est l’augmentation mammaire composite.
Comment choisir la taille de ses prothèses mammaires ?
La taille de vos prothèses mammaires est choisie avec votre chirurgien lors d’une consultation dédiée. Le volume qui va vous correspondre va dépendre de plusieurs critères : votre largeur de thorax (la base de la prothèse), votre glande mammaire déjà présente, la hauteur de la prothèse que vous allez choisir selon l’effet que vous souhaitez (la projection de la prothèse).
Est-ce que des prothèses mammaires peuvent corriger des seins qui tombent ?
Les prothèses mammaires peuvent repulper des seins vidés seulement s’ils ne tombent pas beaucoup. En cas de seins qui sont très détendus il faut parfois effectuer un lifting mammaire complémentaire qui exige des cicatrices complémentaires.
Puis-je tomber enceinte après une augmentation mammaire ?
Oui, complètement. Par contre, si le projet de grossesse est déjà prévu à court terme, il paraît plus raisonnable d’attendre la fin de la grossesse et de l’allaitement avant d’envisager une augmentation mammaire. En effet, la grossesse et l’allaitement peuvent abimer la poitrine et donc détériorer le résultat si les prothèses sont mises en place depuis peu.
Peut-on allaiter après une augmentation mammaire ?
Oui, tout à fait. Peu importe la voie par laquelle la prothèse est mise en place, les canaux galactophores ne sont jamais coupés et permettent donc un allaitement si vous le désirez.
Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention dure en général 1h30 sous anesthésie générale, nécessite une nuit d’hospitalisation, suivi de 15 jours de pansements et de repos, et d’un port, jour et nuit, d’un soutien gorge de contention pendant 2 à 3 mois. Un arrêt des pratiques sportives de 2 mois est préconisé.
Est-ce que l’intervention chirurgicale est douloureuse ?
Pas particulièrement. Il est vrai que le positionnement de la prothèse devant ou derrière le muscle modifie la douleur post-opératoire. Des prothèses mises derrière le muscle sont un peu plus douloureuses que mises devant le muscle.
Mais même derrière le muscle, la douleur est largement supportable notamment avec un traitement antalgique adapté. C’est une douleur à type de courbature, et qui n’est vraiment pas toujours présente selon les patientes.
Quand peut-on reprendre le travail et le volant après l’intervention ?
Un délai de 15 jours de repos et sans conduire est recommandé pour éviter tout déplacement de prothèse. Ce délai peut parfois être raccourci à 1 semaine selon votre mode de vie.
Au bout de combien de temps doit-on changer ses prothèses ?
Les prothèses mammaires doivent être changées quand elles commencent à s’abimer, à vieillir. Le délai de les changer tous les dix ans n’est plus recommandé à ce jour. Par contre, il est recommandé d’effectuer une consultation avec une échographie de contrôle tous les ans à partir de 10 ans afin de pouvoir les changer dès qu’elles commenceront à s’abimer.
Comment surveiller ses prothèses ?
Vous devez régulièrement palper votre poitrine afin de vous assurer que tout va bien et de l’absence d’anomalie.
Un contrôle classique gynécologique tous les ans est suffisant.
Par contre, à la moindre anomalie ou à partir de 10 ans d’âge des prothèses, il est conseillé de les surveiller de façon plus vigilante, notamment en consultant tous les 2 ans votre chirurgien plasticien avec une échographie mammaire.
Est-ce que les prothèses mammaires augmentent le risque de cancer du sein ?
Non, pas du tout. Elles n’augmentent pas le risque et n’empêchent pas la surveillance ou le dépistage de cancer du sein. D’ailleurs les prothèses mammaires sont la première technique mondiale utilisée afin de reconstruire les patientes ayant eu un cancer du sein.
La mammographie est numérisée en cas de contrôle nécessaire, c’est a dire qu’à la différence d’une mammographie classique, elle n’écrase pas le sein afin de ne pas abimer la prothèse.
Quels sont les risques liés aux prothèses mammaires ?
Les prothèses mammaires sont des corps étrangers qui comportent des risques propres. Les risques les plus classiques, mais qui sont rares (1 à 3 %), sont la rupture de prothèse mammaire et de la coque péri prothétique.
Dans ces deux cas, le traitement est simple et codifié.
En cas de rupture, il faut effectuer un changement de prothèse mammaire. Aujourd’hui, le gel de silicone est cohésif et ne se diffuse pas dans l’organisme, il reste cloisonné dans le sein, la plupart du temps sans conséquence.
En cas de coque péri prothétique, il faut également effectuer un changement de prothèse mammaire et une ablation de la coque péri prothétique la plupart du temps, ou parfois retirer les prothèses mammaires notamment quand la patiente le désire.
Spécialité des chirurgiens
L’augmentation mammaire est pratiquée par les docteurs Patrice Favoli et Florence Mesguich-Batel.
Votre RDV
Vérifiez les disponibilités et prenez votre rendez-vous en toute tranquilité sur la plateforme dédiée Doctolib.
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